Musée des canaris Blason

23 février 2018

Garcia a vécu un cauchemar

LE JOUR OÙ...

Lorsque David Marraud, en novembre 1994, se blesse sérieusement au genou à Monaco, Robert Budzynski décide d’inscrire Jean-Louis Garcia sur la liste des joueurs appelés à disputer la Coupe de l'UEFA. Simple mesure de précaution car, à priori, Nantes ne compte pas sur lui pour garder les buts de son équipe.

Or, en janvier 1995, Dominique Casagrande a le malheur de se casser une main au Parc des Princes face à Paris, et le samedi qui précède le voyage à Leverkusen, où Nantes part disputer le quart de finale aller de la Coupe de l’UEFA, le 28 février 1995, c'est au tour du troisième gardien, Eric Loussouarn, de déclarer forfait à la suite d'un choc avec Christian Karembeu !

Et un, et deux, et trois gardiens sur le flanc : une vraie série noire chez les Jaunes ! Il ne reste plus qu’une solution : titulariser Jean-Louis Garcia dans le but, lui qui n'a jamais été qu'une simple doublure à Nancy et à Châtellerault, et dont la tâche consiste surtout à... encadrer les gardiens nantais.

En dépit de ce coup du sort, les joueurs sont sûrs d'eux. « Le premier du Championnat de France vaut tout de même bien le neuvième de la Bundesliga », entend-on du côté de la Jonelière.

Malheureusement, le TGV nantais qui file vers le septième titre de l'histoire du club va s’arrêter en gare allemande. Terminus des espérances collectives. Propulsé du jour au lendemain sur la scène internationale, Garcia paraît crispé et fébrile.

Au bout d’un quart d'heure, Bayer Leverkusen mène déjà 2-0, après une frappe lointaine de Kirsten qui lui passe sous le ventre, puis une passe hasardeuse de Pignol à son gardien. Trois autres buts suivront. La carrière de Garcia, qui n’avait pas les reins assez solides, s’arrêtera brutalement sur la rive orientale du Rhin.


UN JOUR, UNE DECLARATION

Antoine Kombouaré
« J’ai commencé à prendre des notes au PS-G, à l’époque d’Artur Jorge. Et puis, au fond de moi, il y a eu progressivement un retour vers la philosophie nantaise, et ce que j’avais connu avec Raynald Denoueix et Coco Suaudeau. La vérité était, à l’évidence, à Nantes ! »
Décembre 2006


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Par Denis Chaumier